Billet d'humeur

La note nationale sur les congés est aujourd'hui le principal sujet de conversation dans l'ensemble des services de Pôle Emploi.

Chacun comprend ce qu'il veut (normal si on ajoute l'absurde à la complexité!), et en déduit pour son cas personnel les conséquences possibles.

Les congés d'été sont proches et les enjeux prennent du sens!

La priorité des congés, c'est la continuité de service: bon! 

Ensuite, c'est un équilibre à trouver entre les charges et les moyens de chacune des équipes, en fonction des missions: bon!  Ensuite, c'est une logique individuelle qui s'exprime, en fonction de la situation personnelle (pacsé ou marié, divorcé, situation personnelle particulière, location de vacances déjà réservée depuis longtemps etc...: bon! 

Ensuite, il y a ceux du secteur public et ceux du privé: bon! 

Ensuite, il y a ceux qui travaillent à temps partiel (senior ou pas): bon! 

Et puis, il y a les imprévus (maladie etc...) bon!

Et enfin, il y a la note nationale, qui limite les occurrences, obère la responsabilité des managers, impose des règles de gestion qui ne profitent qu'aux outils du même nom...

Ne restent -parfois- que les petits arrangements entre amis et -c'est le cas aujourdhui- et des discussions sans fin entre collègues du genre: "mais si je pose des CP avant mon temps partiel, je perds deux jours de congés par rapport à toi qui les posera après...???"

Pôle emploi 2015, confiance et simplification ? Cette note nationale est la preuve du contraire... par l'absurde!